Dans la deuxième partie, Sarah nous parle de ce que fait déjà Coca-Cola, ici au pays, en matière d’emballage et de récupération, ainsi que des défis et des possibilités qui se présentent au Canada. Vous pouvez lire la première partie ici.

Bien que l’initiative Un monde sans déchets ait une portée mondiale, le vrai travail qui doit être accompli pour en faire un succès s’effectue dans chacun des pays où Coca-Cola est présente. Où en est le Canada dans ses efforts de recyclage à ce jour ?

Le taux de récupération des emballages de boissons au Canada est déjà très élevé par rapport au reste du monde. C’est une bonne chose, parce que pour qu’Un monde sans déchets puisse réussir dans l’ensemble de notre système, nous avons besoin d’identifier et d’exporter les pratiques exemplaires dans le monde entier.

Cela place le Canada en très bonne position, car nous estimons que le recyclage est la meilleure solution au problème mondial des déchets d’emballages. Si nous nous concentrons sur le recyclage, cela nous permettra de récupérer ces matériaux de valeur afin de pouvoir les utiliser encore et encore. Plus nous récupérerons de contenants de boissons, plus nous nous approcherons d’une véritable économie circulaire dans laquelle rien n’est jeté.

Pourquoi pensez-vous que Canada est déjà en si bonne posture en matière de recyclage ?

Le Canada bénéficie de deux éléments qui sont difficiles à faire émerger à partir de zéro. Vous avez une infrastructure de recyclage existante et largement répandue, ce qui serait autrement coûteux à construire, ainsi qu’une culture du recyclage qu’il est très difficile d’implanter.

Depuis 2011, Coca-Cola Canada participe à un programme d’Ocean Wise et du WWF appelé le Grand nettoyage des rivages canadiens.

Depuis 2011, Coca-Cola Canada participe à un programme d’Ocean Wise et du WWF appelé le Grand nettoyage des rivages canadiens – cette année, l’entreprise en était d’ailleurs l’un des principaux commanditaires. Il s’agit d’une excellente initiative qui permet aux associés de Coca-Cola de partout au pays de s’impliquer dans leurs communautés locales pour nettoyer les parcs et les voies navigables.

Bien que ramasser les déchets ne soit certainement pas la seule solution, c’est tout de même un rôle important que nous devons jouer.

Une partie importante d’Un monde sans déchets se trouve dans l’engagement d’offrir des emballages 100 % recyclables d’ici 2025. Pouvez-vous donner un exemple concret de l’évolution de ce travail que les Canadiens peuvent constater ?

Absolument ! S’il est vrai qu’une grande partie des emballages que nous utilisons déjà est entièrement recyclable, il reste encore certains articles qui, pour des raisons de qualité et de sécurité ou encore de préférences des consommateurs, ne le sont pas.

Pour trouver un exemple d’une lacune qui a été corrigée dans nos emballages recyclables, il suffit de regarder notre contenant de jus Simply de 2,63 L. Bien que la majorité de ce contenant soit fait de PET recyclable, son ancienne poignée était faite d’une résine différente, ce qui avait comme effet de réduire la valeur de l’ensemble du contenant dans la chaîne de recyclage.

Une fois que nous avons identifié cette situation, nous avons travaillé avec nos fournisseurs pour trouver une solution au moyen d’une équipe pluridisciplinaire. Grâce à l’expérience acquise au cours d’années de recherche et développement, nous avons mis au point un nouveau matériau à la fois recyclable et sans danger. Nous avons même remporté un prix pour le design de ce produit : il s’agissait de la première poignée transparente et recyclable au Canada.

Quels sont plus grands défis et occasions auxquels Coca-Cola Canada fait face dans son parcours vers l’emballage durable ?

Bien que ce ne soit certainement pas unique au Canada, je pense qu’il existe toujours une limite à l’infrastructure de recyclage disponible dans les espaces publics.

En 2010, par le biais de la Canadian Beverage Container Recycling Association, notre industrie a mis au point un moyen de recyclage plus pratique et plus efficace, qui visait principalement à éduquer les consommateurs et à offrir davantage de bacs de recyclage. Ce changement a entraîné une forte augmentation du taux de récupération au cours des années suivantes, ce qui a fait du Manitoba la juridiction nord-américaine qui s’est la plus améliorée au cours de cette période.

Notre travail consiste à fournir aux consommateurs l’information pertinente et à leur donner les moyens de faire des choix durables. Nous avons besoin que chacun participe au mouvement et mette sa bouteille ou sa canette dans le bac de recyclage afin que nous puissions tous ensemble parvenir à créer un monde sans déchets.

Vous pouvez lire la première partie ici:

« Nous voulons faire partie de la solution » : La directrice de l’emballage durable de Coke pour l’Amérique du Nord nous parle d’Un monde sans déchets