Dans la première partie, Sarah nous parle de la stratégie derrière la conception des emballages et de la façon dont l’entreprise compte d’aller de l’avant avec ce projet. Vous trouverez la deuxième partie ici.

L’emballage est au cœur de l’initiative Un monde sans déchets, mais c’est aussi une composante essentielle de la façon dont la plupart des gens interagissent avec les diverses boissons de Coke. Quels facteurs influencent les décisions concernant les types d’emballage utilisés ?

Comme dans tout ce que nous faisons, la sécurité et la qualité sont toujours nos priorités absolues. Lorsque nous pensons à la conception des emballages, nous devons aussi tenir compte de la façon dont les gens consomment nos boissons. Par exemple, ont-ils besoin d’un emballage refermable pour pouvoir savourer leur boisson en déplacement ?

Depuis de nombreuses années, nous examinons aussi l’impact environnemental de nos emballages. Peu de gens savent que nous surveillons l’empreinte carbone de tous nos emballages au moyen d’une analyse du cycle de vie (ACV). Peu de gens savent aussi que c’est Coca-Cola qui a réalisé, en 1969, ce qui est largement reconnu comme la première ACV. L’analyse du cycle de vie nous aide à évaluer l’impact global qu’ont un produit et son emballage sur l’environnement. Ce processus nous a aidés à identifier les principaux avantages du plastique.

Qu’est-ce qui fait du plastique un matériau d’emballage aussi utile ?

Le polyéthylène téréphtalate (PET), est hautement recyclable et peut être transformé en une variété de produits.

Que diriez-vous à ceux qui aimeraient voir les emballages de plastique complètement interdits ?

En fait, je pense que nous avons plus en commun que beaucoup l’imaginent. Nous sommes également contre les déchets plastiques. Nous voulons que tous nos emballages soient recyclés et qu’ils ne finissent pas dans des endroits où on ne devrait pas les trouver, comme dans les océans ou les décharges du monde. C’est pourquoi nous avons signé cette année la Charte sur les plastiques dans les océans du G7.

Avec les bouteilles réutilisables et les options sans emballage qui sont de plus en plus populaires, Coca-Cola craint-elle de prendre du retard ?

Pas du tout. Bien que nous soyons convaincus de la pertinence de toutes nos options d’emballage, nous explorons toujours de nouvelles façons d’offrir nos boissons dans des conditions qui ne nécessitent aucun emballage.

Dasani PureFill permet aux consommateurs de remplir gratuitement leur bouteille d’eau réutilisable, ou encore d’ajouter de l’eau gazeuse ou des arômes moyennant une somme modique, en fonction de la taille du récipient.

Aux États-Unis, nous testons également une nouvelle plate-forme de fontaine appelée Dasani PureFill. Cette fontaine innovatrice permet aux consommateurs de remplir gratuitement leur bouteille d’eau réutilisable, ou encore d’ajouter de l’eau gazeuse ou des arômes moyennant une somme modique, en fonction de la taille du récipient. Nous n’en sommes qu’aux premiers stades de ce projet pilote, mais nous sommes impatients d’élargir sa disponibilité à l’avenir.

Alors que nous approchons de l’anniversaire de l’annonce d’Un monde sans déchets par Coca-Cola, où en est Coke dans cette initiative ?

L’initiative Un monde sans déchets présente une vision ambitieuse, et la raison pour laquelle James l’a annoncée lui-même est que nous savons que ça ne sera pas facile et que les solutions n’arriveront pas du jour au lendemain. Les déchets d’emballages constituent un enjeu mondial qui nous affecte tous, et si nous voulons le prendre au sérieux, nous devons être prêts à l’intégrer à notre façon de faire des affaires.

Cela dit, nous savons déjà que certaines pratiques fonctionnent bien. L’emballage durable, ce n’est pas quelque chose de nouveau pour nous, puisque cela fait des décennies que nous travaillons à améliorer le recyclage et la recyclabilité des emballages. À mesure que nous progressons, nous travaillons à répliquer et adapter les méthodes existantes, tout en développant aussi de nouvelles solutions et des idées de financement pour aider à réduire encore plus les déchets.

Nous ne pouvons pas résoudre le problème des emballages par nous-mêmes ; pour y parvenir, nous devons travailler main dans la main avec l’industrie et avec nos partenaires à but non lucratif.

Vous trouverez la deuxième partie ici:

« Exporter les pratiques exemplaires dans le monde entier » : Sarah Dearman discute du rôle du Canada dans la vision de Coke pour Un monde sans déchets